un autre choix

Il faut pour tous et pour la Terre entière que cessent ces folles migrations vers les mégapoles dévorantes et réorienter les énergies dans la création de centres disséminés à population limitée, chacun pouvant mesurer à nouveau la relation vivante entre l’humain et la Terre et chacun de ces centres ayant la liberté et la tâche de discerner ses propres dynamiques au service d’une unité plus consciente.

Ainsi est-il nécessaire de diriger et déployer des ressources humaines et économiques à partir des villages existants.

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Ce qu’il doit advenir des villes à l’avenir est à découvrir : peut-être leur fonction de rayonnement culturel et économique sera-t-il recouvré plus loin et autrement et il est aussi probable que nous aurons décelé les moyens et les méthodes pour nettoyer et dissoudre ou décomposer les restes matériels de cette démence qui nous a saisis.

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Il est ainsi urgent de délivrer l’éducation de l’aimant polarisateur des cités pour la ramener dans la vie de tous, là où ils sont : il n’est plus inévitable de cantonner sa pratique aux boîtes régimentées des écoles et des universités et son accès peut être partagé par tous et à tous les âges. La tâche des éducateurs sera d’encourager chaque individualité à aborder et développer une réflexion profonde, quel que soit le sujet d’étude, par-delà la mémorisation, la cogitation et l’analyse et de l’amener à ce seuil où chacun peut alors se tourner vers la conscience pour progresser dans la compréhension et l’intégration de l’existence et du monde.

Encourager le questionnement, l’ouverture et la quête, encourager le dépassement des limites et des données acquises.

Encourager la découverte de sa propre unicité, tout comme la préhension et l’appréciation de la différence et la diversité et la saisie des complémentarités.

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