un autre choix

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Cependant, nous dormons aussi et, endormis, nous rêvons – et nos rêves ne sont pas tous le produit d’une activité cérébrale dégagée du contrôle de notre conscience physique de veille.

Et il arrive que, dans certains de ces rêves, nous faisions l’expérience d’une nature physique moins restreinte et que nous soyons alors, spontanément et sans même y « penser », conscients d’organes ou de capacités ou de facultés inconnues de notre expérience physique humaine ordinaire. Dans ces rêves, nous sommes conscients d’une réalité tout à fait concrète et notre conduite nous semble entièrement naturelle : ainsi lorsque nous nous déplaçons dans l’air, nous utilisons – est-ce un organe ou est-ce un centre d’énergie, ou est-ce une conjonction des deux – une sorte de volonté physique localisée dans le plexus solaire par laquelle nous ajustons très précisément et très finement la relation entre le corps, l’espace et la force de gravité.

Et ces « rêves » nous laissent une impression inoubliable de joie physique.

D’une joie naturelle : d’une autre nature qui nous semble en fait plus naturelle que cette nature physique lourde et contraignante.

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Mais notre conscience physique humaine ordinaire et la réalité physique du monde dont elle a l’expérience, est un peu semblable à une bulle suspendue dans une atmosphère où se trouvent les seuils d’accès à ces réalités parallèles qui sont ici sur la Terre, à travers nous, représentées. Et c’est habituellement la mort du corps qui seule nous met en rapport avec ces autres mondes et leurs réalités – et nous comprenons peu à peu, depuis l’évènement renouvelé de l’axe intérieur, que cette mise en rapport correspond exactement à notre condition.

Ce sont les mondes en lesquels nous passons directement, selon l’état de notre conscience.

Car, en fait et jusqu’à ce que nous ayons accompli un yoga d’unification consciente de toutes nos parts autour du centre psychique, chacun de nous demeure constitué de plusieurs « moi » ou de plusieurs natures personnelles qui dans notre conscience physique s’imbriquent et

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