un autre choix

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Ainsi, sous la protection grandissante et dans la présence de plus en plus souhaitée et révérée de la Conscience-Force, le corps progressivement se dégage des influences et des jougs qui le tenaient à la merci des velléités contradictoires de ses maîtres. Car ce corps, n’a-t-il pas, tout comme notre Terre, été maltraité, mésusé, utilisé, vilipendé, malmené comme une bête de somme, ou exposé, exhibé, exalté comme un symbole et un appât, ou forcé et fouetté, contraint d’obéir à la volonté dominante ?

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Dans notre nouvelle expérience, cet amour psychique que nous avons trouvé est aussi un même amour dans le corps, et pour ce même amour la Terre est plus que sacrée : elle est l’étreinte, elle est le havre et elle est le chemin.

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Délibérément ou sans le vouloir, nous avons tous été familiarisés avec de vagues notions de matérialisation, à travers nos contes et légendes, nos récits fantastiques ou, plus rarement évidemment mais alors plus précisément, par la poursuite de pratiques occultes. Il ne semble pas pourtant qu’une matérialisation durable d’un corps aussi complexe que le corps humain ait jamais pu être accomplie : ces forces vitales occultes ne semblent pas avoir le pouvoir de s’ancrer directement dans la vie de la matière. C’est peut-être pourquoi il est plus fréquent de rencontrer des cas de possession où une entité d’un plan vital, avec le concours d’une intervention humaine, déloge ou neutralise un ego individuel pour s’emparer de sa conscience physique et gouverner le corps. Dans un cas comme dans l’autre, le corps n’est apprécié que dans sa fonction d’accès au monde matériel, de véhicule ou d’automate : tout au plus lui est-il demandé son consentement et sa coopération.

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