un autre choix

Et ainsi nous faisons-nous les complices d’une grande supercherie.

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Plus nous nous en remettons à la présence et l’action de l’axe intérieur et plus se défont les prises de l’activité mentale et vitale qui nous engagent dans la condition humaine générale.

Et notre appréhension de toute chose subit une conversion qui nous situe dans une perspective fondamentalement différente.

Que ce soient nos festivités bruyantes et discordantes ou nos violences multiples, nos arrogances, nos souffrances infligées et subies, nos succès comme nos déroutes, tout ou presque tout ce que nous rencontrons où que nous soyons nous semble factice et dévoyé.

Car tout s’entrechoque alors que, nous le savons à présent, tout devrait connaître et aimer : se découvrir, se connaître et s’aimer, infiniment.

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Parce que nous l’avons entrevu, parce que nous avons vécu ces retrouvailles fulgurantes de la nouvelle naissance, nous sommes dorénavant en quête constante de la flamme silencieuse au fond des yeux, de la reconnaissance mutuelle et chaque fois unique, de l’onde de sens en chaque geste, du don et du progrès emplissant les vies. Et nous voulons maintenant dire à cet enfant : ne perd pas le fil, ne te détourne jamais de la grâce, mais appelle-la autour de toi et apprend d’elle seule ce qui t’est nécessaire pour ta rencontre avec le monde.

Ne t’abaisse jamais devant la mort.

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Nous sommes en quête : non plus de nous-même, mais du monde vrai, de la Terre qui doit être.

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