un autre choix

Pas à pas

L’irritation, la mauvaise humeur, la colère, l’angoisse, transitent aisément d’un individu à un autre : ce sont des courants qui nous éprouvons, tandis que nous sommes conditionnés à « penser » la conscience, qui demeure longtemps pour nous une réalité vague et abstraite, analogue à l’éther. Mais dés que, par le contact intérieur, cette abstraction acquiert une présence qui bientôt nous apparait comme la seule réalité permanente et transcende notre expérience sensorielle, notre appréhension émotionnelle et notre compréhension intellectuelle, un autre centre de perception s’active en nous-même.

Cette activation reste intermittente tant que notre conscience physique instrumentale n’est pas apaisée, offerte et rassemblée.

Mais nous pouvons l’invoquer lorsque nous éprouvons le besoin ou la nécessité d’être guidé.

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Et s’il nous arrive d’être mené en des situations extrêmes ?

Le sommes-nous en partie par notre propre faute, c’est-à-dire conduits jusque là par une faiblesse de notre nature, une lâcheté, un attachement, une rancœur, une crainte ?

Ou s’agit-il d’un déroulement qui nous était personnellement étranger jusqu’à cet instant ?

Plus que tout, nous avons besoin de l’aide et de la clarté de la conscience, non seulement pour ne pas être happés plus avant mais pour ouvrir, quelque part, le voile de drame et de mort, l’ouvrir au Vrai, au Juste et au Vaste – concrètement.

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Subitement nous nous trouvons en présence d’une émeute : la rage qui s’est emparée du groupe envers ceux qui ont sans raison attaqué l’un des leurs est telle que rien ne semble pouvoir les arrêter.

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