un autre choix

Il y a une marge : une possibilité de discernement, d’évaluation et d’offrande.

Nous cessons progressivement d’être le jouet des énergies qui occupent l’espace de la vie humaine.

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Ces énergies participent constamment à notre atmosphère humaine, qu’elles soient associées à la nature terrestre matérielle ou à la force de vie.

Elles peuvent être bienveillantes et nous assister, nous aider, contribuer à nos efforts : elles peuvent aussi se nourrir de nos impulsions et de nos sentiments les plus lourds et les plus obscurs, tels que la haine ou la jalousie, la colère, la convoitise et, surtout, la peur, qui leur offre le plus de prise.

Si notre conscience physique prend goût à l’épouvante, par exemple, elle devient d’autant parasitée comme par des sangsues.

Comme nous sommes tous aujourd’hui exposés à ces multiples foyers d’attraction grossière, sinon colonisés par leur propagation sournoise, happés par le magnétisme de leur fausse intensité, il nous faut faire l’effort de nous en retirer – non par désapprobation morale, mais par besoin de liberté.

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Ce changement dans la nature même de nos réponses, si minime soit-il encore, à son tour a ses effets.

Il ouvre la première brèche, par où la conscience véritable peut agir.

Car notre réponse n’est plus seulement réactive : elle devient appel vivant et référence immédiate à un autre Principe d’existence et lui permet d’intervenir dans le cours des circonstances.

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