un autre choix

Quelles fins, quels moyens ?

Peut-on saisir cette question à sa première grammaire, à sa première conjugaison, dans l’instant ordinaire de la vie quotidienne et, par la culture du choix conscient, de la qualité du choix, apprendre à exister en harmonie avec l’être intérieur, avec la vérité des choses et de la nature ? Car c’est de choix en choix que l’orientation d’un être individuel s’affirme et se confirme et, par sa propre clarté croissante, fraye son unique chemin – ou par sa confusion se dégrade et s’enlise – et contribue, soit à la cohésion et la transparence de l’ensemble, soit au désordre et à la perte de sens.

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Plus nous devenons capable de nous ouvrir à la présence et de nous aligner à son Axe de travail et d’y offrir les mouvements de notre nature et plus l’existence humaine ordinaire nous paraît creuse et insubstantielle, une parodie de ce qui devrait être – sauf à ces moments de grâce et de don de soi, d’élan confiant , de noblesse et de beauté qui jalonnent nos cheminements respectifs.

C’est l’étoffe même de notre condition de créatures humaines physiques qui nous paraît indigente, une imitation ou un jeu d’ombres, un reflet usé ou déformé.

Pourtant, chaque fois que nous rencontrons un être qui émane une harmonie, un accord de la nature et de la vie avec l’être ou la présence intérieurs, c’est comme si tout l’espace et toute l’atmosphère s’en trouvaient éclairés. Une évidence commune à ces êtres s’en dégage : c’est que chacun d’eux a su choisir les choix les plus vrais – les plus en accord avec ce qui était perçu de la vérité individuelle – et que, de choix en choix, une force d’harmonie a pu s’établir dans la vie et ses circonstances.

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