un autre choix

La conscience physique de l’humanité dans son ensemble est hypnotisée par la mort.

Tous les états de conscience connus semblent céder devant elle, succomber à sa persuasion, lui abandonner le monde et la Terre, accepter ses termes.

Certes, les recherches avancées de la science se forent un chemin dans la constitution des cellules et des atomes et tentent de nous rassurer en nous promettant les moyens d’une prolongation de la vie corporelle et d’une amélioration considérable de sa qualité, ou bien d’une extension artificielle de notre sens d’exister.

Ainsi, nous aurions pour but de nous perpétuer tels que nous sommes ?

Quand aurons-nous honte de nos méfaits ?

***

Par la grâce de cet axe intérieur, qui peu à peu semble prendre la responsabilité de notre vie entière, nous pouvons comme respirer une réalité à la fois plus vaste et plus concrète.

C’est presque comme un canal ou un conduit qui nous relie à la demeure véritable de tous.

Cette présence en nous, presque ce parent, ce Vrai vivant, qui est purement conscient de la divinité essentielle ou centrale à tout, nous le comprenons maintenant, à un degré plus ou moins développé, se loge en tout ce qui est, est immanente à tout ce qui est. Et si, encore, elle affleure plus perceptiblement dans une harmonie naturelle que dans la plupart des scènes humaines, elle est pourtant, nécessairement, si minime soit sa proportion, active en tout, absolument tout ce qui habite la Terre.

Elle est en chaque être comme un élément invisible, mais indispensable à la cohésion de l’ensemble comme à celle de l’atome.

Dans l’être humain cet élément graduellement s’éveille et s’individualise en arrière de l’expérience de surface et de l’ego temporaire : cet élément, libre de la mort et conscient du Réel, échappe aux limites de nos trois dimensions bien qu’il les informe de son action subtile.

Cet élément vit dans le Vrai, par le Vrai, pour le Vrai.

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