un autre choix

Toutes nos misères sans exception résultent de choix que nous avons faits ici ou là, un jour passé ou un autre.

L’origine et la qualité de nos choix déterminent, dans tout le tissu de l’humanité, physique et terrestre, les conditions dans lesquelles nous nous trouvons.

Car ce tissu est d’une pièce.

Il n’y a, finalement, aucune distance.

Il n’y a, finalement, aucune réelle séparation, au-delà de l’illusion que projette notre ego.

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C’est le nombre d’êtres impliqués dans un même choix qui produit l’effet d’une loupe : les choix d’un individu, ceux d’un groupe, ceux d’une corporation, ceux d’une nation, résultent dans des conséquences et des effets plus ou moins visibles et évidents d’un point de vue historique.

Mais l’unité humaine est un fait, avant d’être un idéal.

Et c’est par la loi de cette unité première et absolue que nous souffrons, que la Terre souffre, de nos choix obscurs et égotistes.

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La nature des choix que nous faisons dictera non seulement le déploiement et la succession de choix analogues, reliés par une commune logique, mais aussi notre conduite et notre comportement ultérieurs, que ce soit directement ou par l’effet de leur pression conjuguée. Il n’est guère une région de notre monde contemporain, par exemple, qui ne subisse aujourd’hui les effets et conséquences multipliés des choix des premiers colonisateurs, des siècles plus tôt, qui s’en furent à l’aventure pour conquérir et exploiter, découvrir et profiter et laissèrent derrière eux des rancœurs sans fond, des cultures empoisonnées, des sociétés corrompues et des frontières arbitraires, générant toujours plus de violence et de rivalités.

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