un autre choix

L’intégralité du changement

La présence et l’action silencieuse de l’axe intérieur – notre centre individuel véritable, la conscience-force au-dessus dont c’est l’enfant et leur plongée jusque dans la matière à travers la conscience du corps – a progressivement altéré et réorienté nos circonstances et inspiré nos orientations et nos engagements. Et nous commençons de saisir l’étendue et la profondeur de la tâche : pour que des êtres humains vivants dans le monde physique de la Terre puissent devenir capables de s’unir consciemment à cet autre principe d’existence, que seules encore de rares fulgurances de perception nous laissent entrevoir, il faut évidemment que certaines conditions soient réunies. Il faut du temps, il faut une protection effective pour tenir à l’écart toute forme d’hostilité, il faut un milieu suffisamment harmonieux, il faut la collaboration d’un environnement collectif compréhensif, et il faut aussi que soit maintenue une relation privilégiée avec le monde et sa marche constante.

De plus, il semble évident que l’ensemble de l’humanité doive parvenir à un seuil de mutuelle conciliation qui la mette à l’abri d’une cataclysmique défaite.

Car la conscience nouvelle, pour s’établir dans le monde et le milieu physiques et dans le corps vivant, doit pouvoir se nourrir du nectar d’en-haut dans une atmosphère terrestre assez paisible et assez équilibrée.

De trop intenses bouleversements physiques sur la Terre retarderaient la possibilité de l’union dans la matière : faudrait-il que tout à nouveau recommence ?

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Ainsi nous sommes à présent devant deux objectifs complémentaires qui demandent à être servis en même temps.

L’un est la poursuite de l’unification de tout l’être individuel, de tous nos mouvements, de notre entière nature physique, par la diffusion et la perméation de la présence et l’action de plus en plus directe de la conscience-force.

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