un autre choix

Comment serait-il « mauvais » s’il fait partie intégrante de notre nature évolutive ?

Nous comprenons que nous avons tout à réapprendre, dans une orientation bien différente.

Car la séparation, qui a permis a l’ego de se construire, comme l’agent extérieur de l’évolution des consciences individuelles, nous a conditionnés à situer le Divin très loin de nous en des sphères distantes et comme de fait séparé de la création, ou bien à appréhender l’existence de l’humanité, de la terre et de l’univers comme autant d’effets incompréhensibles d’une activité matérielle incommensurable, ou comme autant de phénomènes d’une chance ou d’un hasard devenus vie et intelligence et cette multitude d’êtres distincts et conscients d’eux-mêmes – une situation dont il nous faut mieux tirer le meilleur avantage possible !

Pourquoi le désir serait-il condamnable ?

Notre nature est animée par le désir jusqu’à ce que l’être intérieur ait assez grandi pour nous rappeler à notre source intemporelle – d’où l’on voit clairement la naissance du désir dans la séparation même. Le désir n’est ni une faute dont nous serions à jamais coupables, comme le prêchent certaines religions, ni un éternel constituant de la manifestation, comme l’énoncent certaines théories dérivées d’expériences spirituelles qui prônent le retrait et l’extinction de la personne dans l’informe Absolu.

Le désir n’est ni le partenaire de l’illusion, ni la cause de l’existence.

C’est une forme qu’a prise l’énergie lorsque s’est produite la séparation et que l’ego a dû se développer dans l’ignorance de l’unité.

***

Il est dit que l’adversité est la pierre de touche de la sincérité, il est dit que l’adversaire joue le rôle ingrat que lui donna la Mère des mondes.

Ce sont là des aspects de la vérité, des angles d’approche de ce qui nous demeure inconcevable.

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