un autre choix

L’être intérieur n’a qu’une réponse : une force de bienveillance toujours plus grande, une bonne volonté toujours plus puissante, qui s’exerce depuis le centre vers l’extérieur : qui d’abord et avant tout s’adresse à la divinité immanente.

Et s’y unit.

Ainsi seulement la malveillance peut-elle aspirer à se convertir.

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Il y a donc, en l’homme, « le meilleur » et « le pire ».

La découverte de la réalité de l’Unité ne peut se faire, et sa pratique ne peut commencer, que par cette vérité, si proche du corps, que chaque être intérieur porte en soi dans sa croissance vers la plénitude incarnée. Qu’il faille nous libérer de toute crainte et de tout attachement, comme de toute identification astreignante à une race ou une ethnie, une caste ou une famille, nous ne pouvons le faire sans aide, c’est-à-dire sans la force de conscience d’un état plus réel et plus vrai.

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Le sens de l’Unité ne s’anime et ne commence à vivre que lorsque les sujets en présence – participants et protagonistes – font chacun le travail de plonger au centre intérieur et d’y puiser la perception du Vrai, du Réel : alors chacun peut reconnaître chacun des autres et aborder un chemin de partage conscient. Dans l’immeuble de banlieue, sur le radeau des naufragés, au bureau en temps de crise, entassés dans la cellule de l’ennemi, nous sommes confrontés à nos limitations et torsions respectives, tandis que notre capacité individuelle à nous centrer et nous agripper à la valeur et la dignité, est mise à l’épreuve.

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