un autre choix

Comment réaliser notre unité humaine tant que nous demeurons, dans notre conscience physique et dans nos vies, les jouets de forces séparées qui savent tout de nos plus intimes mécanismes et font de nous leurs otages ? Ces forces qui se refusent encore à collaborer sont celles qui ont établi dans la vie terrestre leur emprise incontestée, en usant des instruments évolutifs qui opèrent dans l’être humain, tels l’intelligence, la raison, la volonté ou le besoin. Ainsi cette force qui s’empare de nos désirs et les magnifie pour mieux nous contrôler – nos désirs de domination, de jouissance, de renommée, de perfection : exacerbés, insatiables, monstrueux.

Ainsi cette force qui usurpe le siège de la raison et ferme le cœur pour exercer le règne exclusif de la violence et de la peur.

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Car l’être humain est aussi un milieu, où s’incarnent toutes sortes de possibilités et de positions prises par la conscience, de préhensions sur le monde et d’intentions.

Celles-ci viennent de plans différents et, à travers leur participation, deviennent en quelque sorte des liens vivants et évolutifs entre l’humanité et leurs plans d’origine – qui, eux, n’évoluent pas par eux-mêmes ni d’eux-mêmes.

C’est ainsi que l’humain, en tant que lieu et mouvement complexe de progression et d’évolution de la conscience, est devenu le ferment de l’univers.

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En l’homme peut donc s’exprimer, aussi, une pure malveillance – une malveillance sans mélange, sans doute ni question.

Et une pure cruauté.

Cela est possible.

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