un autre choix

Nous sentons bien la nécessité de ce cheminement, même s’il nous semble encore très incertain – nous sommes englués et aveuglés -, mais quelque chose comme l’amour de l’harmonie, de la beauté, de la grâce, de l’union partout qui emplirait enfin toutes ces absences dans nos corps, tous ces abîmes, par où la mort nous guette encore : cet amour nous soutient.

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Nous sommes amenés à percevoir que, d’une part, il n’y a essentiellement qu’Une Energie – nous y baignons et nous en sommes un résultat, un effet ou une expression – et que, d’autre part, cette Même Energie s’est investie en différents modes d’action et de manifestation – et ces modes sont inscrits en nous comme autour de nous. Selon que l’énergie opère dans le magma, l’algue, la plante, le lézard, le serpent, la fouine, le loup, l’aigle, l’abeille, l’être humain impulsif, émotionnel, créateur, philosophe, ou yogi, elle fonctionne selon des normes et des fréquences différentes. Nous ressentons, bien souvent aux dépens d’un confort immédiat, ces différents modes alors qu’ils opèrent et fonctionnent à travers nous, dans notre propre nature et dans notre environnement.

Il nous semble alors que chacun de nous se trouve à l’intersection de ces modes et que leur action respective a des effets différents sur notre condition présente.

Et plus nous vérifions le caractère spécifique de chacun d’eux et de ses effets sur notre condition, plus nous apprécions et reconnaissons l’unique qualité de l’énergie qui émane de l’axe intérieur : car Elle seule nous rassemble, nous apaise, nous soutient et nous guide, Elle seule est une et pleine et totale.

Comme si ce n’était que dans cette suprême neutralité que l’amour et la joie que nous cherchons depuis toujours peuvent se révéler et nous rendre à nous-même à jamais.

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