un autre choix

invisible et inconnue de notre personne frontale ; une nature qui s’est développée en arrière de la scène jusqu’à ce qu’ici et là elle soit prête à s’avancer dans le monde et se mettre à son travail. (3)

Car cette nature seule peut nous conduire à l’autre Etat, délivrés de toute division et de toute contradiction, capables enfin d’être et d’aimer.

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Et sera abordée la question d’une pratique nouvelle du choix, en prenant pour objet le très ancien et très persistant problème de savoir si, et quand, la fin justifie les moyens. (4)

Car cette question est aujourd’hui pertinente dans tous les domaines de la vie terrestre, sinistrée par la multiplicité des dommages que notre fière civilisation a infligés à la terre entière.

Comment en sommes-nous arrivés là ?

Il y a-t-il une autre voie ?

Est-il encore temps – pour la Terre, pour ce qui de l’humanité porte assez de grâce pour évoluer autrement, est-il encore temps de discerner un autre chemin matériel et d’apprendre à y marcher ? Existe-t-il un pouvoir capable non seulement d’empêcher la destruction irréversible de cette merveilleuse demeure, mais aussi de défaire et de dissoudre les poisons et les obstructions que nous avons causés ?

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Est-il légitime, si l’on peut dire, d’envisager une action générique de la conscience qui dissolve en partie au moins l’hypnose qui empêche l’humanité de réaliser les méfaits de son égoïsme et de s’en désister, afin qu’une indispensable harmonie soit restaurée dans le monde physique ?

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