un autre choix

Corps et âme

Il semble bien que, dans l’évolution terrestre, les forces mentales sont apparues après les forces vitales et nous tendons ainsi à considérer le statut de l’homme mental comme supérieur à celui de l’homme seulement vital.

Toutefois, il est plus facile à la force de vie de dominer la pensée et l’intelligence qu’à la raison de dominer la vie.

Et ni nos parts vitales, ni nos parts mentales ne sont à l’abri de la corruption, de la contamination, de la pollution, de l’empoisonnement, ou d’influences contraires, si subtiles soient-elles. Nous sommes pollués d’en bas, d’en dessous, par la subconscience et son magma de mémoires enfouies, nous sommes pollués par le haut, d’au-dessus, par les intérêts et les volontés d’exploiter, de posséder, de profiter, de régner, de contrôler.

Notre corps même est sujet à la désharmonie parce qu’il est assujetti aux énergies vitales et mentales, qui se servent de notre ego comme d’un véhicule et d’un poste d’opération.

L’espèce humaine est aujourd’hui devenue l’agent pollueur de la Terre.

Il faut une très grande « force de caractère » pour se prémunir de toute pollution, subie ou émise, et il reste encore la torsion de l’ego.

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Que peut signifier le terme « pureté » pour un être humain ?

L’absence de toute duplicité et de toute contradiction, la transparence, l’unité de la personne, la permanence du don ?

Tels que nous sommes, nous ne pouvons jamais vraiment nous purifier.

Il nous faut d’abord trouver l’élément incorruptible par lequel et autour duquel nous centrer et nous unifier.

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