un autre choix

Nous la reconnaissons par le besoin que nous en avons, par l’action qu’elle a sur notre nature extérieure, par son pouvoir d’éveil et surtout parce que nous comprenons à présent, intensément, que sans la Vérité, ni le progrès, ni l’harmonie, ni l’équilibre, ni l’amour ne peuvent s’établir ici sur la terre des hommes.

Tout ce qui dans notre nature refuse sa loi ou la nie ou cherche à lui échapper nous montre, comme des traces de pas nous y menant, le repaire et l’antre de la contradiction que chacun nous portons. Alors, l’on se tourne – il faut du courage parfois – vers la Force, l’on fait ce mouvement de présenter la torsion dans Son courant immobile : comme un fer à blanc, la Pression cautérise et cet arrachement et cette brûlure ont les qualités d’une extase de remerciement.

Le nectar nourrit le progrès.

***

De cet axe, de cette Trinité, nous parvient – parvient à notre nature instrumentale, diminuée ou altérée au passage – cette autre connaissance : elle est comme un oiseau trop grand et trop noble pour l’enclos de notre pensée, il lui faut l’espace infini, il lui faut la joie d’être toujours, il lui faut l’aventure par-delà les mémoires, l’aventure qui découvre la vérité à chaque instant, qui apprend à mieux aimer à chaque mouvement.

Elle ne peut se conformer à la mort ni à ces limitations qu’impose notre condition humaine à l’expérience du monde matériel.

Elle ne peut souscrire en aucune manière à nos compromis avec la vérité de l’existence ni jamais les légitimer.

Cette autre connaissance – que nulle philosophie ne peut enfermer – émane comme un sens, une perception, un savoir et une émotion tout à la fois : elle émane en nous de l’axe intérieur, par en haut ou par le cœur ou par le corps, elle émane de la quatrième dimension dans notre conscience physique encore récalcitrante et sceptique et liée, pour y travailler.

Cette connaissance se soucie de progrès, de perfection progressive, d’expression progressive de la vérité des êtres, des forces, des mouvements, des choses.

100