journal d'une transition
91
*7-11-1973, Paris : Le monde est par Toi Peu à peu maîtrisé. Mon cri vers Toi N’est qu’un gémissement égoïste. Quand Tu donnes tant et tant
Ma foi est si mesquine. Je suis né pour T’aimer. Cet amour est la clé du destin divin. Par cet amour les hommes et le monde je connaîtrai, Par cet amour je deviendrai vrai, Il est ma récompense à chaque progrès, Mon refuge et ma nourriture et ma certitude,
Il est ma loi, ma lumière, mon bonheur, Il est ma base et mon équilibre et mon but. T’aimer c’est s’ouvrir à Lui, T’aimer C’est l’aimer Lui, Cela qui est Suprême, Lui que Tu nommes, que Tu aimes, Lui que Tu réalises, Lui que Tu dis. Mère, Tu me rejetterais encore et encore et ferais marcher sur moi les foules, Tu ne peux me retirer Ton Amour et c’est cet Amour qui rend mes yeux clairs. Même si le noir étouffe le soleil, même si la haine Règne encore, Ton Amour est là qui m’habite et m’étreint Et me fera digne de Lui.
*9-11-1973, Paris : Oh, dans le silence Te trouver
Te parler T’écouter T’aimer… Ne jamais oublier qu’il faut être simple, noble, intrépide et vaste et plein d’amour pour porter toute notre obscurité dans la lumière…
*13-11-1973, Pondichéry : De la ville en passant par les hommes je suis revenu à Tes pieds. Mère, Douce Mère Quand pourrons-nous vaincre Les forces qui perpétuent L’ignorance, la souffrance et L’égoïsme. Comment parviendrons-nous à ce Pouvoir ? Ne faut-il pas se hâter
Si notre terre doit être sauvée ? O Mère, d’abord en moi-même, Résous cette obscurité en Sa lumière Que toute chose soit comprise, Aimée et illuminée.
Made with FlippingBook