journal d'une transition
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He writes: « Divakar, le ‘problème de communication’ c’est vraiment pour que vous trouviez la communication intérieure ! Auroville doit apprendre à trouver ses solutions. C’est d’ailleurs pourquoi je n’ai rien à dire au sujet de Tanmaya – à vous de sentir ce qui est droit ou ne l’est pas. Je ne sais pas ce qui s’est passé au sujet de ma lettre ‘lue à la Coopérative’, mais je ne pense pas, évidemment, écrire à tout Auroville, il y a trop d’ennemis encore et de mauvaises volontés qui s’empareraient de mes lettres à leurs fins tordues. Les esprits doivent s’éclaircir, alors tout sera clair. (Ta lettre n’est pas si claire !) Je suis avec toi, toujours et très affectueusement. Satprem. PS : Au fond, est-ce que l’entrée de T. à Auroville était simple ? C’est un bon critère. » … Nous avons envoyé un télégramme à la Ministre Bulgare de l’Education, qui est membre de l’IAC – Satprem m’avait parlé d’elle dans sa lettre précédente, où il écrivait : « 10-2-81. Divakar. Juste quelques lignes en hâte. Il y a beaucoup à faire. J’ai lu ce long document. Il me semble peut-être adapté au Gouvernement de l’Inde ou à l’administration d’Auroville, mais pas du tout au Council International auquel il s’adresse. Mettez-vous deux minutes dans la peau du Ministre Bulgare ou du directeur Africain de l’UNESCO ou du représentant Américain débarqué de New York, qu’est-ce que cela signifie pour eux ces histoires techniques de terrain, de passeport, de ceci et cela. Ca ne les intéressera pas du tout. Toute cette phraséologie technique et bureaucratique, excellente pour l’Inde et pour « ceux qui savent », va leur tomber sur la tête comme un assommoir. Il faut les intéresser. Leur dire en quoi cet Auroville intéresse leur pays et leur demander des choses que, eux, ils peuvent faire. En quoi cela intéresse la Bulgarie, l’Afrique, l’Amérique – et qu’est-ce que ces gens peuvent faire pratiquement ? On peut leur dire en 10 lignes comment ils peuvent protéger Auroville, et de quoi. Puis en 10 lignes leur dire en quoi ils peuvent participer à cette expérience et pourquoi. Je pense notamment à la construction des « Pavillons » et à des équipes d’étudiants de chaque pays… ! Fraternellement, Satprem. » … We had an even longer Coop meeting here today; and besides our team, several others attended and participated on different subjects: M.T, Rod, Joan and Deepti; a team of film-makers also came; and a Dutch couple who are publishing Your and Satprem’s books. The letter to the Council which I have prepared following Satprem’s advice was read out, and everybody liked it… … After our dinner at “Dana”, Diane stayed here with me till late – we did some work; we met, learning to find our balance. Then I had to go for my night-watch at Matrimandir… I thought I’d be tired, but I went on working, and also wrote back to Satprem, enclosing a copy of the letter to the Council… *20-2-1981, Auroville: Today I had twice the occasion to go to “Jaïma” for some work with Diane, and Jean was there; and again in the evening, the 3 of us had to work together with Ojha, and I drive them both home afterwards, and it was an opportunity for Jean to let go of whatever trend of jealousy he had been tuned into lately… … This is a beautiful time, reach in learning and I receive it with gratitude…
*22-2-1981, Auroville:
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