journal d'une transition

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J’essaye de m’y préparer en parcourant les plus récents documents – confabulations… Je m’y rends en vélo vers 17h. Je suis en avance et je m’assois à l’écart sur les gradins. D.P vient à moi – une surprise – et demande si je suis prêt à parler avec lui, et me raconte ses « expériences », sa réception directe de Ta Force et de Ta Volonté… C’est un peu fatigant ! Mechtild, un instant. La réunion commence. Je me sens un peu fiévreux. Ce sont les mêmes tentatives, sous de nouvelles présentations, et les vraies questions ne sont pas abordées. Seul Piero a eu le courage de parler droit et de soulever l’une des questions majeures. Et le venin de Jean P, encore, sans fluctuation.

*15-5-2002, Auroville : Trop fatigué. En fait, c’est comme un coup de massue. Un vidage violent de toute énergie. Un épuisement. Avec une sorte de violence. Je peux à peine manger. Je reste à « Sincérité ». Tout est inconfortable. Il y a de la fièvre.

*16-5-2002, Auroville : L’état devient de plus en plus pénible, et pourtant aucun symptôme clair ne se manifeste. Je commence à tousser, une toux sèche qui fait mal dans l’abdomen. Je reste presque tout le temps étendu. Les uns et les autres viennent me voir, mais je ne sais pas quoi dire, comment expliquer. Le soir, comme prévu à mon départ de Paris, C téléphone, et je ne puis lui dissimuler que j’ai le souffle court et la fièvre. Tout le monde commence à s’inquiéter, et à me pousser à prendre des mesures. Les nuits sont pénibles.

*17-5-2002, Auroville : J’envoie Selvam acheter des antibiotiques (Amoxyl) pour 5 jours, et un sirop contre

la toux, et je commence à les prendre, avec de l’aspirine. Mais rien ne s’améliore et je demeure extrêmement fatigué.

JYL me raconte que les gens du « Pulse » (l’outil électronique de sondage d’opinion) ont mis la question : « Divakar doit-il rester au Matrimandir ou la communauté doit-elle lui demander de partir ? ».

Plusieurs personnes, dont John H, ont immédiatement protesté. Il y a une sorte de méchanceté qui s’acharne, qui entre dans le corps. Je ne sais pas quoi faire.

*18-5-2002, Auroville : Toujours aucun symptôme, ni aucun progrès. Une fatigue qui creuse.

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