Un Parcours

Tout s’est bien passé, les gens ont été comblés par leur darshan et j’ai pu tenir debout sans trop de mal.

Une autre préoccupation absorbante et tout aussi physique est la dégradation du bâtiment où se trouve « Brihat » ; il est plus que temps de rénover l’extérieur, que l’exposition constante à l’humidité salée venant de l’océan tout proche (une dizaine de mètres de la façade) attaque sans répit ni merci : les renforcements d’acier rouillent dans la maçonnerie jusqu’à faire éclater les surfaces et, si l’on ne se décide pas maintenant à agir, il n’y aura plus qu’à renoncer et abandonner les lieux avant qu’ils s’ écroulent – déjà des morceaux de plâtre se détachent et tombent dans la rue ou la ruelle adjacente et ça devient un danger public ! Le problème est, une fois de plus, que parmi les 8 propriétaires, la moitié sont plus que réticents à contribuer leur écot e t je ne sais plus à qui m’adresser pour entreprendre les travaux considérables et un peu risqués sans la garantie d’ne collaboration effective de tous les intéressés. Mon amie Gita est mon seul soutien dans cette affaire.

Les pluies cette année sont distribuées sur une plus longue période et ce n’est qu’à l’approche du nouvel an que les réservoirs commencent à se remplir dans la région.

Auragni décidé de venir passer une dizaine de jours et, cette fois-ci, comme elle est venue seule, elle peut loger juste à côté, dans la partie originale de la maison de Bhaskar. Ainsi, elle a l’occasion de mieux se détendre, d’aller de ci de là dans Auroville et de rencontrer ses amis. Elle peut constater que je ne suis guère mobile et que j’ai besoin de plus de silence.

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