Un Parcours

Quelles leçons avons-nous apprises de ce que nous avons déjà bâti dans Auroville – en termes pratiques d’adaptabilité, d’harmonie entre la vie individuelle et collective, de l’usage optimal des ressources, de l’association de matér iaux la plus durable et résiliente, de la meilleure distribution des services ? Quelle est notre expérience de la vie dans ces espaces déjà construits, quels sont leurs éléments que nous considérons réplicables et ceux que nous jugeons inaptes ? Qu’appren ons- nous de l’actuelle croissance suburbaine qui étrangle peu à peu le territoire d’Auroville ? Quelles sont les qualités que nous souhaitons établir dans notre environnement ? Quand nous disons, par exemple, qu’il nous faut évoluer activement au prochain degré de participation et bâtir l’habitat de 20,000 résidents en quelques années, tout en installant une infrastructure capable de servir ce nombre de 50,000 habitants représentant l’objectif final, quelles sont les valeurs que nous souhaitons voir pratiquées afin que ces nouveaux arrivants trouvent leur place et leur fonction au service de l’esprit d’Auroville sur la Terre ? Dans cette perspective, ne pouvons-nous pas, non seulement les architectes et les planificateurs, mais nous tous et chacun de nous, faire cette recherche, avec une honnête diligence, pour identifier les réelles priorités ? Lorsque, dans les années 70, il nous fallut trouver un chemin hors du vide où nous étions (nous n’avions aucune existence légale), nous n’avions pas le loisir d’une t elle recherche collaborative avec les membres et affiliés de la Société et, éventuellement, notre seul recours pour pouvoir progresser en tant que communauté fut d’inviter l’intervention du Gouvernement central (par une Ordonnance, suivie d’un Acte de Parl ement). Aujourd’hui, nous avons peut -être la possibilité d’inviter tous les partis concernés, et cela inclut les représentants du

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