Un Parcours

Susan est venue, c’est sa fête et elle tient à cette relation naissante entre nous et je suis tenté, mais les remous que cela cause déjà – en Aruna surtout – m’en dissuadent ; et pourtant, comment ne pas laisser un élan authentique se manifester ? C’est le 17 Novembre, le soir à 7.20 et nous sommes assis e n silence à l’Amphithéâtre, John, Susan, une amie de Susan et moi et soudainement une grosse étoile se déplace dans le ciel au dessus de l’horizon, assez lentement pour suivre son mouvement : est-ce une météorite, juste 13 ans après que Ton cœur ait cessé de battre ? Me voici replongé – pas encore, mais presque – dans ce milieu sexuel, tel que Henri Miller l’a exploré, que j’ai quelquefois côtoyé, un peu visité, un milieu sans drame, en fait, qui a comme ses propres lois qui ne sont finalement pas si égoïstes, mais qui peut difficilement s’inscrire dans la « vie normale »… C’est dans la relation avec un homme que l’affectivité, pour moi, peut entrer en jeu, tandis qu’avec une femme, il n’y a pas d’attachement, mais une reconnaissance et le souhait de rendre hommage. Je préviens Susan de mon inclination à vivre seul et de l’importance qu’Aruna donne à notre rapport, tandis que cette nouvelle amitié que nous découvrons doit être aussi honorée, mais là, je ne sais pas comment procéder ! Et elle a écouté et semblé comprendre et mettre ces choses à leur place en elle même. Curieusement, lorsque je suis ainsi préoccupé par la sexualité, son rôle et son devenir, je ressens en même temps la pression verticale du nectar de Ta Force, qui met la lumière sur toute la question, sur tout le domaine, avec douceur et intensité. Comme répondant à ces accents, Aruna insiste à présent pour que je lui donne enfin l’accouplement qu’elle souhaite, mais je

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