Un Parcours

qualité d’attention et de recueillement et une liberté de conduite appréciable. Elle se rapprocha peu à peu, et l’équilibre entre Cl. et moi en fut un peu troublé ; parfois je la rencontrais à la plage ou l’emmenais à P ondy, et parfois elle venait à la maison et y restait dormir.

Myriam B.

En même temps, une relation plus soutenue s’établissait graduellement entre Cl. et V., tous deux éprouvant un besoin de former un couple durable, ce qui n’était guère envisageable avec moi.

Ce chemin se situait ou s’effectuait simultanément à plusieurs niveaux et, intérieurement, sans que cela soit nécessairement perceptible à autrui, je traversais bien des « crises » et il n’y avait personne vraiment à qui me confier ; la seule personne qui se tenait dans ma conscience à une profondeur ou un seuil suffisants était Satprem, malgré ses formules souvent trop péremptoires et surtout malgré ce qu’en faisaient « mes frères et sœurs » ; ainsi je dus lui écrire une note un peu désemparée, à laquelle il répondit brièvement : : « 6.4.78. Divakar, la seule solution est d‟essayer encore et encore. Satprem. »

Francis et Christiane décidèrent de me rendre visite, leur premier grand voyage ensemble. Christiane, après une intensive rééducation suite à leur accident de voiture, s’était déclarée capable et prête, et elle le prouva amplement. Ils logèrent tous deux dans

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