Tome 2 Défaire les murs et aller

Treizième mercredi

Alors voilà, c’est à l’heure des questions que la confirmation s’est formulée : Le Marin, à la fois très ému et très posé, a demandé la parole : « voilà, dans ma famille, j’ai un oncle qui m’est proche, depuis toujours on se comprend sans effort, il est très indépendant et ne se confie à personne, mais c’est comme s’il a toujours veillé sur moi et alors, il vient souvent à la maison et hier il a vu mon exemplaire de notre conte et il a demandé à le lire et l’a lu dans la journée et, le s oir quand je suis rentré, il m’attendait pour me dire – bon, il a monté une petite imprimerie locale, il est aussi un peu poète, alors il se débrouille toujours pour imprimer les choses qui lui semblent valoir la peine, et le papier, des textes d’associati ons, des poèmes ou des recueils d’histoires courtes, et il arrive à … surnager… - bon, enfin, il a dit très fortement qu’il souhaitait pouvoir imprimer un ou deux milliers de copies, qu’il était sûr que ça, ça vaudrait la peine et le papier, et qu’on verra it après comment et où les distribuer, que ce serait pour lui un honneur et un privilège, voilà à peu près ses mots, et je suis bien content de vous les communiquer… ! » J’ai vu alors le sourire de tes yeux, puis tout le monde à son tour a hoché la tête – plus ou moins dans ma direction… !

Et ainsi, il est temps d’une pause.

Comme pour saluer la dynamique qui s’est annoncée, et reprendre souffle… !

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