Tome 2 Défaire les murs et aller

toujours davantage dans le monde, mais cela restait dans le domaine de la prière, de l’aspiration et de nos souha its les plus clairs , ce n’était pas ouvertement partagé. Et même personnellement, c’est -à-dire dans la conduite de chaque instant physique, il n’y avait pas cet engagement concret pour toute chose, que le conte suggère comme possible et praticable dés maintenant - même si ce vers quoi nous progressons est une entière consécration de chaque instant, de façon à ce que la vraie conscience puisse prendre charge de tous les mouvements à tous les degrés et sur tous les plans, à travers l’individualité unifiée. Né anmoins, je vois bien qu’il y a encore une grande proportion de, disons, la vie ou de la condition humaine ordinaire, qui nous demeure non seulement acceptable, mais agréable et confortable ! Et la nouvelle conscience ne s’impose presque jamais : elle trav aille invisible jusqu’à ce qu’un plein assentiment se forme en nous ; on voudrait presque qu’elle nous secoue et nous pousse et nous hisse et nous entraîne dans une transition irréversible, mais l’on comprend bien aussi, à regarder le monde, que le dosage de ce qui est supportable à l’échelle terrestre échappe à notre entendement. Alors, ce trouble que j’éprouve est aussi un questionnement de notre honnêteté, à commencer par la mienne : car je décèle une réticence à l’ouverture inconditionnelle de ce partag e : et c’est très ignorant de ma part, j’en suis consciente ! Alors j’ai envie de me concentrer sur quelques dessins, moi aussi, pour exprimer ces mouvements de l’être intérieur devenant conscient de la Force de Vérité, depuis la chambre profonde du cœur.

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