Tome 2 Défaire les murs et aller

regarder et c’est toutes ces constructions qui vacillent et se fissurent et se fendent et s’écroulent… et l’enfant rit, d’un rire irrésistible, qui dénoue et délivre et ramène au pays !!! Tu m’as montré ça par de petits c roquis et les expressions de ton visage et de tes mains et le même rire qui gonflait dans tes yeux, et je me suis détendue et retrouvée quand ce rire m’a gagnée ! Dans la matinée, Vrit m’a rejointe et m’a expliqué et désigné diverses options pour la diffusion de notre conte ; et j’ai pensé, ne faudrait-il pas le traduire, au moins dans la langue la plus internationale ? Là, je me sens plutôt débordée, je ne sais plus où nous orienter, il vaut mieux que je m’en éloigne un peu, trop de questions ma visitent encore – une vieille habitude qui persiste ; toi, tu es plus libre, plus immédiat et plus entier !

Zeidr a été appelée ce matin aussi pour un accouchement – et elle a invité deux de nos élèves à l’accompagner et, si nécessaire, à la seconder ; une camionnette est venue les attendre sur la route.

Il y a comme un tissage qui se crée, une croissance solidaire.

Même si l’on réalise que les ressources de la Matière sont effectivement infinies, et que toute destruction, si formidable soit- elle, n’est que relat ive – que, quoiqu’il arrive, la Conscience demeure, « Cela » demeure, dont nous sommes des étincelles -, même ainsi, l’on veut appeler l’harmonie qui sera assez vaste et inclusive pour tout réconcilier et tout fructifier, tout faire évoluer, dans un infini devenir intégral…

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