Tome 2 Défaire les murs et aller

Tohar et Dia et ils m’avaient demandé certains légumes et certaines herbes en particulier), je me remets à l’écritoire, avec, je dois dire, l’impression un peu inquiète que cette chronique journalière est en train de devenir un fouillis… ou bien est -ce que trop de choses à la fois se pressent à la porte pour être dites, sans ordre ni claire priorité ? Par exemple, dois-je y noter ces informations ou nouvelles qui semblent indiquer des brèches ou des ouvertures dans cette massive entreprise de contrôle des peuples et des individus ? Je n’en su is pas sûre, car chaque jour apporte sa moisson et, soit on se laisse devenir fou, soit on s’élève et regarde tout ce qui se montre et se révèle au grand jour, tel un témoin détaché, impartial, sans peur ni désir – mais est-ce possible vraiment de n’être que le témoin qui observe, ne faut -il pas offrir, appeler la Présence et la Conscience, et alors n’est -ce pas encore une prétention idiote, puisque la Conscience évidemment se passe de notre intelligence, si délivrée et si impersonnelle soit- elle… et ainsi de suite et … – exactement en même temps, j’éprouve et ressens ce besoin plus intense et plus simple à la fois, de partager le message actif de ce « conte » (que j’ai presque fini de rédige r), car enfin n’est -ce pas cela qui est le plus nécessaire, que chaque individu s’éveille à la présence concrète de la Conscience-Force, dans la vie même, la petite vie de chaque instant, et apprenne à s’y unir ??? Depuis des âges nous, les humains, sommes persuadés que le divin, que la réalité divine est loin, loin, là-haut si haut, si haut et si loin que seuls les héros et les saints peuvent s’en approcher, brièvement, ou bien s’y consumer : mais ce que la nouvelle conscience nous enseigne, dans le tissu même de la réalité physique, est à trouver cette réalité concrètement, dans le monde, dans le milieu matériel – et c’est ici que tout se joue, comme on peut, justement, l’observer… !

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