Tome 2 Défaire les murs et aller

sens même de l’exercice a mûri, jusqu’à ce que nous souhaitions tous y contribuer le meilleur et le plus précieux. Il est donc convenu que je vais rédiger les grandes lignes, que Vrit m’aidera à précise r les articulations et les liens du spectacle, que Gomat et Svanil et Jen et Dia s’assureront que les mimes et les danses correspondront avec le texte qui sera donc lu en fond sonore grâce à Yaël ; quant aux étais et aux artifices, Fran, Martin et Loïs, Kayne et Jul, Cleïm et Sémion, veilleront à ce que tout soit bien défini et à sa place et que toi, évidemment, tu assembleras toutes les périodes musicales et les sons et rythmes de soutien, et enfin que tous vérifier ont que je n’ai rien oublié ! Il est également entendu évidemment que dans le courant de la semaine qui vient, les enfants pourront à leur tour faire leurs commentaires et suggestions, puisque ce conte est fondé sur leurs propres notations, intuitions et ouvertures, que nous les avons seulement aidé à formuler, désigner ou évoquer. C’est ainsi en suivant les notes que Tohar a prises au fur et à mesure de leur engagement et de leur découverte, que je vais procéder, même si, par une sorte de perméation collective, chacun de nous est devenu intime avec les niveaux de ce conte et son sens directeur qui nous habite tous, alors que nous en précisons le détail et l’ajustons presque de jour en jour.

Me voici donc bien encadrée et missionnée !

J’ai toutefois encore une question, ou une hésitation à clarifier auprès de toi, avant de me lancer, car l’une des clés de ce conte est une expérience qui n’est pas, pas encore, généralement reconnue ou acceptée comme réelle même par ceux qui suivent une discipline yoguique ou considérée comme spirituelle ; c’est pourtant une expérience que les enfants ont pu appréhender en

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