Sur le Chemin d'Auroville

une expérience collective encore fragile et maladroite par un appareil extérieur aveugle, obéissant à des règles simplistes d’engagement et de conduite et, de l’autre, la consumation d’une profonde division dans notre compréhension ou perception du sens et de la r aison d’être d’Auroville. Et ceci serait une raison plus que suffisante et légitime d’appeler et d’invoquer dans nos paroles, nos pensées, nos sentiments et notre dévouement, l’inassaillible vérité d’Auroville. Certainement nous Lui avons tous, et chacun, failli, de tant de manières. Certainement nous avons, tous et chacun, tenté de La servir, de tant de manières. Presque à chaque fois que, dans le passé, nous avons suivi les conseils d’amis d’Auroville et nous sommes tournés vers l’aide du Gouvernement, qu’elle fut légale ou financière, nous avons peut être compromis davantage la destinée d’Auroville et son intégrité ; aujourd’hui, il semble que le temps est venu pour ce pouvoir de réclamer ses dus – et qui sommes-nous pour protester ? Nos écoles ont été financées par ce gouvernement, nos routes pavées et quelques-uns de nos édifices collectifs ont été subventionnés par son bon vouloir : nos forces restantes, en termes d’indépendance et d’autonomie, résident dans le fait qu’aucune des terres d’Auroville n’a été achetée ou acquise par le Gouvernement et que la majorité de nos résidences, de notre Qui peut en juger, qui peut l’ évaluer justement ?

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