Savitri - Book Two - Canto 7
Its dangerous commerce is our suffering's cause. Its breath is a subtle poison in men's hearts; All evil starts from that ambiguous face. A peril haunted now the common air; The world grew full of menacing Energies, And wherever turned for help or hope his eyes, In field and house, in street and camp and mart He met the prowl and stealthy come and go Of armed disquieting bodied Influences. A march of goddess figures dark and nude Alarmed the air with grandiose unease; Appalling footsteps drew invisibly near, Shapes that were threats invaded the dream-light, And ominous beings passed him on the road Whose very gaze was a calamity: A charm and sweetness sudden and formidable, Faces that raised alluring lips and eyes Approached him armed with beauty like a snare, But hid a fatal meaning in each line And could in a moment dangerously change. But he alone discerned that screened attack. A veil upon the inner vision lay, A force was there that hid its dreadful steps; All was belied, yet thought itself the truth; All were beset but knew not of the siege: For none could see the authors of their fall. Aware of some dark wisdom still withheld That was the seal and warrant of this strength, He followed the track of dim tremendous steps Returning to the night from which they came. A tract he reached unbuilt and owned by none:
Son commerce est la cause de notre souffrance. Son souffle un poison subtil dans les cœurs humains ; Tout le mal provient de cette face ambiguë. Un péril hantait maintenant l’air ordinaire ; Le monde s’emplissait d’Energies menaçantes, Et où que ses yeux cherchent l’aide ou l’espoir, Au champ, au foyer, dans la rue, le camp, au marché, Il rencontrait le mouvement furtif et rôdeur D’inquiétantes Influences formées et armées. Une marche de déesses sombres et nues Alarmait l’air d’un malaise grandiose ; Des pas d’épouvante s’approchaient invisibles, Et l’effroi envahissait la clarté de rêve ; Des êtres sinistres le dépassaient sur la route Dont le regard même était une calamité. Une douceur charmante, soudaine et formidable, Des visages aux lèvres et aux yeux séduisants L’abordaient, armés de beauté comme d’un piège, Qui dissimulaient un sens fatal en chaque ligne Et pouvaient à l’instant changer dangereusement. Mais lui seul discernait cette attaque dérobée. Un voile était posé sur la vision intérieure, Une force était là, cachant ses pas redoutables ; Tout était simulacre, et pourtant se croyait vrai, Tous étaient encerclés, mais ignoraient le siège : Car nul ne pouvait voir les auteurs de leur chute. Conscient d’une obscure sagesse encore voilée Qui scellait et légitimait cette énergie, Il suivit les traces de pas formidables S’en retournant à la nuit d’où ils étaient venus. Une aire il atteignit, n’appartenant à personne :
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