Savitri - Book Twelve - Epilogue

Glittering of ornaments, fluttering of hems, Hundreds of hands parted the forest-boughs, Hundreds of eyes searched the entangled glades. Calm white-clad priests their grave-eyed sweetness brought, Strong warriors in their glorious armour shone, The proud-hooved steeds came trampling through the wood. In front King Dyumatsena walked, no more Blind, faltering-limbed, but his far-questing eyes Restored to all their confidence in light Took seeingly this imaged outer world; Firmly he trod with monarch step the soil. By him that queen and mother's anxious face Came changed from its habitual burdened look Which in its drooping strength of tired toil Had borne the fallen life of those she loved. Her patient paleness wore a pensive glow Like evening's subdued gaze of gathered light Departing, which foresees sunrise her child. Sinking in quiet splendours of her sky, She lives awhile to muse upon that hope, The brilliance of her rich receding gleam A thoughtful prophecy of lyric dawn. Her eyes were first to find her children's forms. But at the vision of the beautiful twain The air awoke perturbed with scaling cries, And the swift parents hurrying to their child,— Their cause of life now who had given him breath,— Possessed him with their arms. Then tenderly Cried Dyumatsena chiding Satyavan: “The fortunate gods have looked on me today, A kingdom seeking came and heaven's rays.

Scintillant d’ornements et bruissant de parures, - Des centaines de mains écartant les rameaux Et des centaines d’yeux scrutant les clairières. Prêtres vêtus de blanc, au doux et grave regard, Vaillants guerriers dans leur armure glorieuse Et fiers destriers à travers les bois affluèrent. Devant eux marchait le Roi Dyumatsena, non plus Aveugle et chancelant, mais ses yeux perçants Restaurés à leur confiance dans la lumière Absorbant les images de ce monde extérieur ; Fermement il foulait le sol d’un pas de monarque. A son côté venait la reine mère, son visage Anxieux changé de son accablement habituel, Qui dans sa vigueur déclinante avait enduré L’existence déchue de ceux qu’elle aimait. Sa patiente et pensive pâleur semblait pareille Sombrant dans les splendeurs de son ciel apaisé, Elle reste un moment à contempler cet espoir, Et l’éclat languissant de sa riche brillance Est une prophétie de l’aurore à venir. Et ses yeux les premiers trouvèrent ses enfants. Mais à la vue du couple harmonieux, soudain l’air Se troubla de cris émus et les parents, Se hâtèrent à leur fils - la cause à présent De leur vie, eux qui lui avaient donné souffle - Et le possédèrent de leurs bras. Puis tendrement Dyumatsena s’écria, grondant Satyavan : « Les dieux fortunés m’ont regardé aujourd’hui, Un royaume m’a trouvé, et les rayons du ciel. A la clarté du soir qui avant de s’éteindre Pressent le lever de son enfant le soleil :

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