Savitri - Book Seven - Canto 3

The charms that flee from the heart's soon lost delight; It dared the force that slays, the joys that hurt, The imaged shape of unaccomplished things And the summons to a Circean transmuting dance And passion's tenancy of the courts of love And the wild Beast's ramp and romp with Beauty and Life. It brought its cry and surge of opposite powers, Its moments of the touch of luminous planes, Its flame-ascensions and sky-pitched vast attempts, Its fiery towers of dream built on the winds, Its sinkings towards the darkness and the abyss, Its honey of tenderness, its sharp wine of hate, Its changes of sun and cloud, of laughter and tears, Its bottomless danger-pits and swallowing gulfs, These powers were not blunt with the dead weight of earth, They gave ambrosia's taste and poison's sting. There was an ardour in the gaze of Life That saw heaven blue in the grey air of Night: The impulses godward soared on passion's wings. Mind's quick-paced thoughts floated from their high necks, A glowing splendour as of an irised mane, A parure of pure intuition's light; Its flame-foot gallop they could imitate: Mind's voices mimicked inspiration's stress, Its ictus of infallibility, Its fear and joy and ecstasy and despair, Its occult wizardries, its simple lines And great communions and uplifting moves, Its faith in heaven, its intercourse with hell.

Les charmes qui vite s’enfuient du plaisir du cœur, Cela osait les joies qui blessent, la force qui tue, La forme imagée de choses jamais effectuées, Et l’injonction à une danse circéenne, La prise par la passion des cours de l’amour Et les foucades de la Bête avec la Vie - Portant son cri et sa houle de pouvoirs contraires, Ses instants de contact avec les plans lumineux, Ses montées flamboyantes, ses vastes tentatives, Ses tours de songe ardentes bâties sur les vents, Ses naufrages dans l’obscurité et l’abysse, Son miel de tendresse, son âpre boisson de haine, Son soleil et ses nuées, son rire et ses larmes, Ses précipices sans fond, ses gouffres qui dévorent, Sa peur et sa joie, son extase et son désespoir, Ses sorcelleries occultes et ses simples lignes, Ses grandes communions, ses mouvements exaltants, Sa foi dans le ciel, sa relation avec l’enfer. Le poids de la terre n’atténuait pas ces pouvoirs, Ni leur goût d’ambroisie, ni le dard de leur poison. Il y avait une ardeur dans les yeux de la Vie Qui voyaient le ciel bleu dans l’air gris de la Nuit : Les ailes de la passion portaient leur essor. De vives pensées flottaient de leurs cous élancés, Une splendeur comme d’une crinière irisée, Une parure de l’éclat de l’intuition pure ; Elles pouvaient imiter son galop enflammé Et leurs voix mimaient l’accent de l’inspiration Et le rythme de son infaillibilité, Rapide comme l’éclair des Dieux dans les cieux. Tranchant de sa lame acérée les filets du doute,

Its speed and lightning heaven-leap of the Gods. A trenchant blade that shore the nets of doubt,

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