Questions et méditations

Mais notre nature telle qu’elle est doit être changée, activement transformée ; les sédiments de sa subconscience accumulés au cours des âges doivent être soulevés dans une autre clarté. Voici ce qui nous arrive = nos spectres, l’infinie multitude de nos formations enfouies, le grouillement subliminal de nos résidus, aspirés à la surface et encore animés, apparaissent, et il semblerait que le monde en est asphyxié. Nous apprenons à offrir. Non plus de jolis bouquets, mais tout ce que nous sommes, tout ce que nous charrions, tout ce que nous incitons, tout, le meilleur comme le pire, l’indicible comme l’innommable, nous apprenons à l’offrir = à Cela qui sait, à Cela qui peut, à Cela qui Est. Il nous faut encore des relations, nous avons encore besoin de situer le rapport, nous ne sommes pas encore prêts à oublier le « soi » : alors nous disons, « Toi », ou « Seigneur », ou « Bien-aimé ». *

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Le passage semble bien étroit : insoutenable.

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A tout moment nous apprenons à nous souvenir - de ce qui compte, et de cette offrande de soi, sans fards ni prétentions, sans honte ni jugement, sans préférences ni répulsions. Il faut faire place nette.

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