Questions et méditations

Serons-nous vivants demain ?

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Les contrées ravagées, les stigmates de la petitesse et de la haine, nous hantent tous. C’est maintenant que ces abominations délibérées sont orchestrées et agies, c’est l’humain tel qu’il est encore qui les permet.

C’est donc nous.

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Il est mort. Il est mort ? Son corps, là, ne vit plus, a cessé de vivre ? Il n’a plus de corps ? Il ne peut plus être dans ce corps ? Il est sans logis, rejeté ? Où est-il ?

Moi, je vis ! Mon corps m’abrite, mon corps est bien vivant : ici, c’est le monde de la vie ! Se pourrait-il que ce corps cesse aussi, mon corps, moi, se peut-il que cela cesse, aussi ? Comment ? Je suis vivant, je suis ce corps, ce corps vit, il n’y a pas de place pour ce qui ne vit pas, pour ce qui est sans corps !

Comment concilier ?

Comment vivre la mort, la cessation, la disparition, la décomposition de ce que l’on a été ?

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