Questions et méditations

Il y a la Terre physique et matérielle, son magma, ses ors et minéraux et métaux, ses rocs et ses sédiments, ses océans et ses continents et ses plaques telluriques et ses plissements montagneux et ses gouffres et son atmosphère et ses courants. Il y a le champ terrestre des évènements et des circonstances et il y a le milieu vibratoire émané simultanément par la multitude innombrable des formes et créatures vivantes et conscientes, les myriades de véhicules de la conscience dans la matière, du cristal de roche à l’humanité.

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Ne faut-il pas, comme Elle l’a indiqué, être conscient du monde tout entier en même temps pour être conscient du Divin ?

N’est-ce pas justement ce qu’ensemble le corps et l’âme, la conscience corporelle et la conscience psychique, dans une ardente et tranquille réceptivité vers le Principe supramental et son action directe, doivent devenir capables d’appréhender, d’établir et de développer, afin que l’offrande et le changement soient concrets ? N’est-ce pas justement aussi ce qu’un écologiste éclairé, dont la conscience individuelle a réalisé l’interdépendance et l’unité de tout ce qui est, apprend à pratiquer ?

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Il y a bien des degrés d’intériorité, d’immédiateté, comme il y a bien des gradations de l’universalité.

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Nous ne savons guère concilier dans notre expérience la réalité individuelle et la réalité collective – la personne unique et le nombre.

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