Questions et méditations

sorte de perception nouvelle de l’environnement, des circonstances et des relations.

Le siège de la conscience physique se déplaçait graduellement à l’avant du cerveau.

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Aujourd’hui, tout est là, ensemble et simultanément = toutes les influences de toutes les origines et de tous les plans s’expriment dans l’humanité, dont le nombre aveugle a comme un cancer envahi la Terre.

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Ce corps n’est pas encombré par l’amour-propre.

Entraîne de longue, de bien longue date, à endurer, accepter, encaisser et accommoder le caprices et les exigences impérieuses des habitants de la demeure, il est comme son intendant, habitué à l’ingratitude, au mépris, aux excès comme aux plaintes et sa conscience est pleinement accaparée par les nécessités de survie, d’entretien et du maintien d’un équilibre viable. Fièrement et pompeusement identifiés aux pouvoirs et à l’autorité de la pensée, de la volonté, de l’inspiration ou du devoir dont nous revêtons notre personnalité provisoire, nous préférons nous sentir supérieurs à cette bête de somme. Jusqu’à ce que nous « tombions » malades ou soyons victimes de quelque accident ou attaque physique, nous sommes déterminés à n’apprécier nos corps que dans la mesure où ils nous permettent d’éprouver du plaisir ou l’orgueil d’une expression satisfaisante et valorisante.

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