Questions et méditations

Pourrions-nous, pouvons-nous, constitués de la sorte, aborder ou éprouver la conscience directement ? C’est possible, cela arrive, cela effectivement se produit, comme incidemment et brièvement, de temps à autre ici ou là et ceux qui en sont les sujets et les témoins à la fois, en sont profondément et irréversiblement changés. Mais, justement, nous entrons là en contact avec une nécessité nouvelle, celle d’une instrumentation supérieure, moins opaque, plus unie, qui doit encore s’élaborer – et nous en sommes alors le laboratoire.

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A force de chercher, d’étudier, d’observer, nous sommes parvenus à l’évidence de l’infini – l’infini de l’univers matériel, pour commencer.

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La conscience est infinie.

N’est-ce pas infiniment rassurant et réconfortant, pour nous qui demeurons finis, limités et liés aux procédés d’opposition pour notre progrès ? Liés à la mort comme à la vie, à la nuit comme au jour, au plaisir comme au manque, au mensonge comme à la vérité, cette assurance de l’infini de la conscience ouvre le cœur à l’espoir = cet état dans lequel nous nous débattons ne serait qu’une étape et le projet conçu par la conscience une et sans limites inclurait nécessairement une étape ultérieure, une maturation de ce chemin des âges dans la matière !

L’étape suivante : un état d’unité consciente, célébré par une infinie diversité d’expressions et d’expériences, habité par la joie de l’existence ?

Ce projet n’est-il pas digne de notre adhésion et de notre participation entières et sans réserves ?

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