Questions et méditations

ébréchés, nos milliards de véhicules cassés et rouillés, nos montagnes de couches ?

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Existe-t-il un mal absolu ?

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A quoi sert-il de s’indigner, de condamner, à quoi sert-il même de comparer ?

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La naissance spirituelle révèle que l’Un est en tout, soutient tout, contient tout, qu’il n’y a aucune existence en-dehors de l’Un.

Alors, quand on retombe dans la conscience ordinaire, bouleversé mais pas encore bien différent, la grande Question ne tarde pas, tel un rictus involontaire, à resurgir = comment donc se fait-il que ce monde puisse être si sordide et douloureux, que cette humanité, toute prometteuse et ardente soit-elle, puisse abriter et générer tant de misères ? Toutefois, si l’on y réfléchit, même dans notre ignorance aliénée de cette Unité, il nous faut bien accepter l’évidence = toute manifestation doit nécessairement inclure toute possibilité d’opposition pour être intégrale et progressive …

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Ainsi, oui, le Mal est une possibilité qui doit être explorée jusqu’à sa résolution.

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