Questions et méditations

41 Libres ouvriers

Voir avec la conscience. Voir vrai.

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Certes, nombreuses alors sont les constructions qui s’écroulent, les formations qui se vident et les notions qui s’infirment.

Oui, il nous faut cultiver cet autre discernement, qui ne puisse être corrompu ou enrégimenté, qui demeure libre, qui devienne de plus en plus conscient et présent et alerte.

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Avant d’être ici un homme, une femme, un enfant ou un vieillard, chacun de nous est d’abord un souffle d’âme, un bourgeon d’âme, une force d’âme. Parce que l’espèce humaine est encore liée à l’animalité, parce qu’elle n’a pas encore trouvé le passage cellulaire et organique à un corps asexué et un principe d’autonomie directement réceptif à la Force de Conscience, nous sommes encore obligés, à la formation de l’embryon, de nous différencier sexuellement et d’endosser un genre plutôt qu’un autre, puis de traiter avec son empreinte identitaire dans nos vies et tout au long du parcours. Mais même ainsi contraints ou arrimés, nous gardons la liberté de l’âme, le regard de l’âme, la prescience de l’âme et pouvons recouvrer sa souveraineté – si nous le voulons.

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