Questions et méditations

37 L’école de l’univers

Cette question de notre isolement dans l’univers est-elle aussi une clef que nous tenons dans le clair-obscur de notre connaissance ?

Ces mondes que nous qualifions de « subtils », puisqu’il nous faut quitter la matière de notre corps et de son environnement pour y accéder brièvement, ont-ils un fondement matériel quelque part dans l’infinité du cosmos ?

Car si la Matière, comme nous ne cessons de le découvrir, est infinie, n’est-elle pas, en fait, une avec la Conscience qui est elle-même infinie ?

Et ainsi ces mondes, auxquels nous ne pouvons nous mesurer que par des expériences dites « intérieures » extraordinaires ou extra-sensorielles, n’auraient-ils pas quelque part eux aussi une densité matérielle ?

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Ce sont le phénomène et le fait de la mort du corps, qui se dressent dans notre conscience identifiée à sa vie.

Pourtant n’est-ce pas le sens – une sorte de certitude innée – que la Vie est inextinguible, qui nous tance et nous motive à fouiller ce qui de l’univers nous devient accessible, le sens que nous ne pouvons rien nous représenter qui n’existe déjà quelque part : le sens que la Vie, la vie de la Conscience, est évidemment immortelle ?

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Tous ces mondes distincts que notre conscience parfois peut aborder ou dont nous recevons les suggestions, formations et impressions qui contribuent à notre comportement humain, jusqu’à ces mondes de

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