Questions et méditations

Confrontés à l’impasse qui nous fait face de tous côtés, comme l’hydre millénaire, à son invincible rictus qui nous rappelle notre complicité et notre acquiescement secrètement avide au règne du dévoreur, pouvons-nous acquérir une nouvelle liberté, un nouveau pouvoir de choisir et d’agir ?

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N’est-ce pas ainsi à chacun de nous qu’il revient d’ouvrir et d’offrir sa faculté d’imaginaire afin de pressentir, de deviner, d’appréhender de nouveaux modes opératoires, de nouvelles pratiques, et de nouvelles compréhensions des possibilités de la matière ?

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Que faire, là où on est ?

Car il s’agit de personnes vivantes, de situations et de besoins réels que seule une dictature pourrait provisoirement ignorer.

L’on ne peut intervenir dans un milieu donné sans affecter toutes ses parts.

C’est, en quelque sorte, la paralysie.

Aucune action n’est indifférente et l’acte le mieux intentionné inévitablement heurtera par ses conséquences.

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C’est pourquoi il nous faut apprendre, quoiqu’il arrive et avant tout, à faire place nette en nous-mêmes à l’action de la Grâce = lui fournir les conditions requises : la droiture et la transparence. Et la lucidité.

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