Questions et méditations

Pour la conscience spirituelle, il est évident que rien de vrai ne peut être accompli aussi longtemps que subsiste un attachement. C’est-à-dire aussi longtemps que l’attachement prime sur l’offrande de soi. L’attachement, si noble soit-il, même cet attachement à l’irremplaçable beauté de la Terre, à l’adorable singularité de la nature terrestre, nous aveugle et nous empêche de servir la Grande Loi – il nous sépare de sa Force et de Son Flot.

Cette Loi suprême de la Manifestation est notre seul refuge, notre seule certitude, notre seul soutien.

* Lorsque l’individualité s’en remet au Divin – lorsque la Présence du divin en soi comme en tout devient la source et le chemin, le guide et le but, et à mesure que l’expérience devient plus concrète, une nouvelle confiance grandit, qui est adhésion et fidélité, plasticité, réceptivité, aspiration au progrès. L’on sait avec certitude que rien de vrai en nous, rien d’innocent, rien de sincère, ne sera abandonné, ne sera jamais rejeté mais qu’au contraire ce sont nos rêves les plus profonds qui seront exaucés et trouveront leur accomplissement dans l’Etre qui doit venir. Il en va de même pour l’esprit de l’humanité auquel nous pouvons nous identifier : né du cosmos, élevé et nourri par ses forces, jamais il ne sera abandonné – son unique vérité multipliée sera préservée, protégée, quoiqu’il arrive, car elle est essentielle à toute l’aventure de l’Un manifeste.

Ce sont des mots – mais ces mots sont des liens : l’expérience EST.

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