Questions et méditations

27 L’action de la Grâce

Tous ensemble, avons-nous le temps de progresser assez concrètement dans notre conscience et dans nos actes – la nature terrestre laissera-t-elle une chance à l‘humanité de grandir en sagesse, en humilité, en transparence ? De tous côtés, semble-t-il, le piège se referme, ce piège que nous avons- nous-mêmes fabriqué – à force d’avidité ? De tous côtés des voix s’élèvent, « nous devons changer d’attitude maintenant, aujourd’hui et pas demain ». Les enfants gâtés, que l’on a accoutumés à jouir de toutes sortes d’agréments, ne peuvent plus concevoir leur absence – est-ce la confiance du mouton bien nourri en une providence infaillible ? Trouverons-nous assez tôt les méthodes et les moyens de puiser l’énergie atomique sans fission ? De nettoyer tous les déchets qu’ont produits nos erreurs, de les projeter dans le brasier qui peut tout dissoudre à jamais ? Du point de vue des dieux et des entités supérieures qui, généralement, n’éprouvent pas le besoin de prendre un corps humain matériel ou n’en voient pas la nécessité, puisque rien ne leur semble manquer à leur existence, la saisie du temps est évidemment autre et ne les concerne que dans la mesure où ils exercent une influence active dans les affaires humaines et terrestres. Du point de vue spirituel, la conscience doit être libre de tout attachement aux formes et aux fruits de tout acte, et capable de tout recevoir également sans jamais que l’union ne soit affectée. *

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