Mon expérience de Satprem

Car, plus que tout, c’est aux tenants de notre identité séparée que nous nous accrochons, plutôt que de nous abandonner avec confiance et, rejoignant l’immensité de notre même Source, être refondus et reformés à l’ aune du Plein, de l’Entier et de l’Illimité…

Mère, Elle, avait fait tout le yoga. Elle avait réalisé dans Sa conscience et Son être individuels l’union entière et indéfectible avec cet Etat souverain. Il n’y avait en Elle plu s rien de la petite humanité qui craint et veut et s’accroche : c’était La Mère, et Sa Force inépuisable était toute d’Amour et de Grâce.

En Elle s’étaient jointes la grande éternelle Shakti et la Personne humaine illuminée, si bien que chacun, s’approchant d’Elle, pouvait La reconnaître.

Alors, pour Les Servir, Sri Aurobindo et Elle, Satprem a essayé – il a donné sa confiance et sa foi et son besoin et tout ce qu’il a jamais été, il a tout donné, là, jour après jour, toutes ces années, simplement et seule ment pour que s’ouvre un passage praticable entre les deux états.

Les tourments de la Terre

Satprem n’a eu de cesse, depuis qu’il s’est voué à servir Mère, de situer Son travail dans son universalité et son importance terrestre. Tout au long de l’Agenda , comme tout au long des « Carnets », il a soigneusement noté les évènements mondiaux qui lui semblaient les plus significatifs, ou les plus symptomatiques de cette Négation qui, comme une pieuvre démente, semble inexorablement mener l’humanité entière et la nature terrestre à une immense destruction et empêcher l’évolution de se poursuivre.

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