Lettres à Divakar jusqu'à 2005

(entre les côtes, à droite), et plutôt que de céder à l’automatisme – aspirine, le seul médicament auquel il m’arrive de faire appel -, j’ai exécuté à fond le mouvement des bras. Je veux dire que j’ai pris conscience de ce que c’était que de les faire jusqu’au bout. Et tout de suite la douleur a disparu. (En fait, je pense, exactement comme pour le paragraphe suivant, que ce « jusqu’au bout » va progressivement pousser sa limite, ses seuils.) Autre chose, il y a très peu de jours, et pour la première fois depuis 1 mois ½ d’exercices, l’omoplate droite a consenti à se mobiliser. A peine. Et puis le lendemain, le surlendemain, elle s’est vraiment abaissée. En trois jours, j’ai progressé plus qu’en six semaines ! C’est bien encourageant. J’ai bien compris pour la respiration, la concentration de confiance. Oui, j’ai de nouvelles douleurs, qui correspondent nettement à l’éveil de toutes les zones immobilisées. En dehors de cela, ce que j’éprouve plutôt, c’est quelquefois une « fatigue du dos », ou une faiblesse. Je suis sûre que cela va disparaître avec la tenue de la musculature – et l’exercice que tu viens de m’indiquer. Quant à ce que j’évoquais plus haut, les points fixes apparaissent lorsque par exemple j’ai été longtemps assise à écrire penchée en avant et, sans doute, la main crispée sur le bic (ce qui a été le cas toute une journée pour un nouveau travail chez Green). Je pense que pour cela aussi le travail du bassin et du centre doivent éliminer ces douleurs. Je ne sais pas encore bien me tenir assise à une table, aussi bien pour les repas.

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