Lettres à Divakar jusqu'à 2005

1- Un repos miraculeux : le « plat dos » ; seule la nuque reste creuse ; le reste totalement plat. 2- Les douleurs disparues ; seule, parfois, « fatigue » du dos (je ne mentionne pas les courbatures, en particulier des côtes !). 3- Meilleure respiration. 4- Rapide perte de 3 kgs ½, avec stabilité du poids, sans aucun recours à un quelconque régime. 5- Plus de peur. D’autre part : 1- Beaucoup de progrès dans la série « jambes, tenue du bassin, etc. » ; plus lents, mais sûrs, dans la série « bras, épaules, côtes », avec certains mouvements qui font travailler, pour la première fois, des zones inertes ; id pour la série « haut et bas du dos ». 2- Par contre, difficultés avec le centre, qui est, ou me parait, après le travail, dur comme du bois ! J’ai pensé que ma tendance étant précisément d’être courbée vers l’avant, je le faisais mal. En attendant que tu me donnes ton avis, je fais les mouvements sans creuser ; qu’en penses-tu ? (consciente cependant du centre). (Note : lors de son dernier séjour à Sincérité, je m’étais de suite rendu compte que Colette avait développé une crispation presque paralysante de tout le dos, et que le « lumbago » dont elle m’avait parlé dans ses dernières lettres était en fait devenu chronique ; nous avions donc passé de nombreuses heures à travailler et à établir une série d’exercices simples qu’elle pourrait continuer de pratiquer à Paris, et je m’étais particulièrement attaché à déloger une sorte de peur complexe et innommée qui s’était comme tapie dans son corps – quelques vingt ans plus tôt, sa colonne vertébrale avait été brisée, et plusieurs disques vertébraux écrasés, ce qui eut pour conséquences une voussure et une réduction de sa taille, deux effets qu’elle dut « compenser » tant bien que mal, et auxquels s’ajouta

82

Made with FlippingBook flipbook maker