Lettres à Divakar jusqu'à 2005

Et d’abord ceci, que j’adresse directement à Diane, te laissant juge de le lui communiquer ou non : ayant lu ta lettre, j’ai su (et tu comprends la valeur de cette sorte de prescience, de Signe), j’ai su donc que je peux, s’il n’est pas trop tard, et si elle le désire, aider Diane à comprendre quelque chose. Il est des moments dans la vie, des situations, des « lieux », d’où l’on peut agir constructivement : être un pion déterminant pour faire évoluer certaines situations figées. Je suis, je crois, ce « pion » : une expérience personnelle qui justement me permet de m’identifier à vos deux expériences, et tout le reste – mon travail, également personnel et « professionnel », etc., ma disponibilité. Dans le cas où Diane le désire : veut-elle m’attendre (nous arrivons le 16 janvier), ou que je lui écrive ? Ensuite toi. Pour ces mêmes raisons, je suis en mesure de t’aider (à partir de ce que tu me confies à propos de cette âpre lutte que tu me dis mener depuis toujours). T’aider ?! En fait, je dirais : plus encore, autre chose qu’une aide. Je veux, absolument, que nous parlions lentement, longuement, loin, en janvier. J’ajoute, mais tu le sais, que Diane a eu, avant que vous soyez ensemble, sans doute ses propres problèmes. Qui peut-être la plongent dans une sorte de vertige négativiste, douloureux pour elle et pour toi. L’enfant potentiel : c’est peut-être lui qui résoudrait le mieux vos obstacles ?! Qui vaincrait les forces actuelles ? J’appelle de toutes mes « bonnes » forces la grâce pour que vous teniez.

… (Coordonnées de l’arrivée de Colette et René)

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