Lettres à Divakar jusqu'à 2005

Alors tu comprends, lorsque j’ai lu ça, lorsque je les ai vus écrits, ces mots, il y a eu dans ma tête une drôle de minute ! C’est fantastique, fabuleux ! Le plus curieux encore – ou bien le plus normal, non ? – c’est que, déjà, depuis 2 ou 3 mois, cette « pensée » vivait dans ma tête, discrètement, silencieusement, et fort. Quelque chose qui n’était pas uniquement la représentation d’un souhait personnel. Enfin, je te dirai mieux tout cela. Oh oui ! Préparez-vous à tenir bon ! Ne vous préparez pas, en fait : tenez bon déjà, tout de suite, sans attendre ! Et je suis également touchée de savoir cette harmonie avec Marcia. Et à Auroville – à Sincérité, à Dana… Rien à ajouter à cela, qui se passe de mots. Je n’aurai du temps pour répondre au reste de ta lettre, et te raconter mon voyage (les Prévôts, bien) que dans 3 ou 4 jours. Mais je veux que ceci ne tarde pas à te parvenir, je vais le poster tout de suite.

Très fort, très tendrement, tout près, avec toi, avec vous !

Comme c’est étrange, ce sentiment qui naît à l’instant même de cette « nouvelle que j’aime » : une expansion, mais belle, pure, sobre, à sa juste place !

A bientôt,

Colette.

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