Lettres à Divakar jusqu'à 2005

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Vendredi 9-10-81

Aimé,

Hier ta lettre du 2.

Je ne veux pas tarder une heure de plus à te dire à quel point je suis bien, mais bien, de cette heureuse surprise : ce « hasard » qui t’a conduit jusqu’au livre sur Freud, et l’intérêt que tu y a pris. C’est très précieux pour moi que tu puisses en effet situer, apprécier la recherche de Freud, et c’était sûrement la meilleure approche que ce livre d’Irving Stone… Est-ce traduit en français ? … Combien de fois ai-je eu spontanément le désir de te raconter telle ou telle expérience de mon travail, de te dire l’intérêt de ce que l’on pouvait découvrir (dans ce contexte précis bien entendu), ou vivre. Mais le moment venu, je ne savais par où commencer, il y avait là une sorte de masse difficile à mouvoir. Et c’était bien normal. C’est pourquoi je t’ai été et te suis si reconnaissante de la disponibilité que tu as apportée à la lecture do mon Mémoire. Je savais la confiance que tu me faisais à propos de mon travail. Désormais, elle aura un caractère plus concret encore… J’aime ce « plus fraternel » que tu as écrit. C’est bien, vraiment bien tout ça ! … Du 1 er au 5 nous allons … en Bretagne ; plus exactement, la maison étant aux bons soins des équipes d’ouvriers, nous habiterons à Paramé, dans l’un de ces hôtels qui ne sont pas

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